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PAMELA ROSE, LA SERIE SUR CANAL+

Un film mythique, “Mais qui a tué Pamela Rose?” en 2003. Une suite, “Mais qui a re-tué Pamela Rose ?” en 2012… Et maintenant une série à partir de ce lundi sur Canal+. Décidément, Kad et Olivier ont de la suite dans les idées. Si vous avez aimé l’humour absurde, le duo loufoque, ringard, drôle, touchant, composé de Richard Bullit et Douglas Riper, deux agents du FBI rôtis, vous allez adorer cette série. On y retrouve notre duo sur le terrain car ils doivent échapper à une sanction de la commission de discipline du FBI. Ils doivent arrêter un mystérieux tueur en série qui s’attaque à des youtubeurs stars d’internet. Une enquête d’autant plus compliquée que les deux agents cachent la bavure qu’ils ont commise en provoquant, malgré eux, la mort accidentelle de leur premier suspect. Ce qui ne manque pas d’éveiller les soupçons de Jessica Carson (Shirine Boutella), leur jeune rivale au FBI… Une série de neuf épisodes dans laquelle on retrouve un casting cinq étoiles : Panayotis Pascot, Lionel Abelanski, Mélanie Doutey, Mister V, le Palmashow, Ophélia Kolb, etc. Une création drôle, qui oscille entre l’humour absurde et le second degré propre à Kad Merad et Olivier Baroux. Les clins d'œil aux classiques du genre sont nombreux, ainsi qu’au deux films précédents. C’est drôle, parfois stupide à en mourir de rire et la ringardise, poussée à l’extrême, du duo Kad & Olivier tient la série en haleine en campant deux agents du FBI proches de la retraite et complètement dépassés par la modernité du monde qui les entoure ainsi que des nouvelles méthodes d’investigation des forces de l’ordre. Et les seconds rôles sont parfaits, même ceux dont on préfère garder le secret comme celui qui trône à la Maison Blanche. Merci messieurs, c’est stupide comme on aime et ça fait un bien fou de rire.

LA PART DU LION
• Sur Netflix le 22 novembre
Quatre épisodes pour cette seconde saison de la série documentaire “La part du lion” qui, cette fois, sera consacrée à la manière dont la cuisine afro-américaine a changé les USA. Dans les pas de l’animateur Stephen Satterfield, on va découvrir comment une cuisine a pu nourrir les mouvements de justice sociale, transformer les communautés et stimuler la créativité culturelle en Amérique. Pédagogique, ludique et instructif. En rencontrant des chefs, des historiens et activistes, Satterfield met en exergue le courage, l’art et l’ingéniosité du peuple afro-américain.

LEVERAGE REDEMPTION
• Sur Warner TV le 23 novembre
Treize épisodes pour cette deuxième saison de “Leverage Redemption”, suite de la série “Leverage” diffusée entre 2008 et 2012 qui s’intéresse à des escrocs professionnels, anciens associés, qui cherchent à dépouiller les criminels les plus riches et les grands patrons corrompus. Dans cette deuxième saison, l’équipe de “Leverage” va s’attaquer à un magnat du transport maritime qui déverse des cargaisons de déchets plastiques ainsi qu’à un producteur de musique qui abuse de sa position sur des femmes vulnérables. Noah Wyle, Gina Bellman, Christian Kane, Beth Riesgraf et Aleyse Shannon sont à l’affiche de cette deuxième saison.

ONE TRILLION DOLLARS
• Sur Paramount+ le 23 novembre
Six épisodes pour cette création qui raconte l’histoire de John Pohlmann, un coursier à vélo berlinois, un poil irresponsable et qui, du jour au lendemain, hérite de mille milliards de dollars et devient John Fontanelli, l’homme le plus riche de la planète. Cette fortune est liée à une prophétie : l’héritier utilisera cette somme pour restaurer l’avenir perdu de l’humanité. Alors que John s’était lancé dans une vie dépensière dans le luxe, il entreprend de réaliser ladite prophétie. S’ouvre alors une lutte avec des ennemis dangereux qui vont tenter de l’arrêter pour le détruire ainsi que le monde tel que nous le connaissons

NEW YORK, POLICE JUDICIAIRE
• Sur 13e Rue le 24 novembre
On ne présente plus “New York Police Judiciaire”, ou “La loi et l’ordre” pour les puristes, qui revient pour une vingt-deuxième saison inédite. La création de Dick Wolf, le papa des séries de flics outre-Atlantique, va mettre en lumière le procureur Jack McCoy (Sam Waterston) au sein du tribunal de Manhattan. Aux côtés de Sam Waterston, le casting de la saison 22 comprend Mehcad Brooks (“Supergirl”) dans le rôle de l’inspecteur Jalen Shaw, Jeffrey Donovan (“Burn Notice”) dans la peau de l’inspecteur Frank Cosgrove et Hugh Dancy (“Hannibal”) campe l’assistant du procureur Nolan Price. La série, lancée en 1990, compte aujourd’hui près de 480 épisodes et trouve toujours son public. Voilà plus de trente ans que la série commence de la même manière, avec la même phrase : “Dans le système pénal américain, le ministère public est représenté par deux groupes distincts, mais d'égale importance : la police, qui enquête sur les crimes, et le procureur, qui poursuit les criminels. Voici leur histoire”. Et ça marche.

TEMOIN NUMERO 3
• Sur Polar+ le 25 novembre
Série anglaise de quatre épisodes, “Témoin numéro 3” suit Jodie, une mère célibataire et propriétaire d’un salon de coiffure. Du jour au lendemain, elle voit sa vie basculer en jetant un coup d'œil par la fenêtre. Elle devient témoin clé d’une affaire de meurtre et, par la même occasion, la cible d’un gang redoutable. L’actrice Nina Toussaint-White, vu dans “Bodyguard”, tient cette mini-série sur ses épaules.

HOW I MET YOUR MOTHER

C’est l’histoire de Ted Mosby (Josh Radnor) qui, en 2030, décide de raconter à ses deux enfants adolescents comment il a rencontré leur mère. Voici donc le point de départ de la série “How I met your mother” qui a vu le jour en 2005 et qui s’articule pendant neuf saisons autour d’une manita de personnages : Ted, donc, mais aussi son ami d’enfance Marshall, Lily la fiancée de Marshall, Robin et Barney. Construit sur un faux retour dans le passé, la question est posée d’entrée : avec qui Ted va-t-il finir sa vie ? Sitcom plutôt drôle et rapidement comparé à “Friends” pour sa capacité à exister dans un espace clos (deux appartements et un bar), la série va aborder les thèmes chers à la série culte des années 1990 : l’amitié, l’amour, la difficulté de vieillir ensemble, l’adoption, le mariage, le deuil, la maladie, etc. Mais à la différence de “Friends” où les six personnages principaux ont une importance égale, “How I met your mother” prend un autre pari : il y a Barney et les quatre autres. Dragueur invétéré qui assume tenir une liste de toutes les filles avec lesquelles il a couché et parfois à la limite du personnage de cartoon, Barney Stinson est un adepte de la private joke (la série en est bourrée) mais surtout des running gag à la pelle comme ceux sur le Canada (pays d’origine de Robin), les costumes, le Bro’Code, les claques gratuites, le parapluie jaune, etc. Chacune de ses blagues est suivie d’un high five (geste qui consiste à lever sa main droite en attendant que votre interlocuteur vienne la taper et qui vous donne un air plutôt cool) sans oublier ses quatre répliques préférées qui reflètent parfaitement l’humour de la série :
- " It’s gonna be legend... wait for ot... dary ! Legendary ! " (Ça va être hallu... attendez la suite... cinant ! Hallucinant !)
- " Suit it up ! " (En costume)
- " Daddy’s home " (Papa est à la maison).
- " Challenge accepted ! " (Je relève le défi ! ).
Moins drôle que “Friends” sur la durée, la série est surtout une manière de s’interroger sur le “vieillir ensemble”. Alors que la quête de l’identité de la mère est omniprésente au début de la série, elle va vite devenir secondaire au fur et mesure de l’évolution des personnages.
Avec son humour oscillant entre le trash et le cynique, la série réussit le pari de nous emmener pendant plus de deux-cents épisodes avec les cinq mêmes acteurs pour arriver au final que tout le monde attend : l’identité de l’heureuse élue. Certains seront sans doute déçus de l’épisode final. D’autres moins. Un peu comme dans “LOST”, à force d’attendre le Graal… Dommage qu’une production ait voulu, en 2022, adjoindre un spin-off à la série avec le très moyen “How I Met Your Father” qui reprend les mêmes codes mais sans le talent d’écriture ni un casting à la hauteur.

"Plus Belle la vie" connaît sa date et son horaire de retour sur TF1.
Relancée par TF1 dans un nouveau décor avec un casting un peu renouvelé, la quotidienne “Plus belle la vie” reviendra sur les écrans de la Une le 8 janvier prochain dans la foulée du JT de 13h. C’est le patron de TF1, Rodolphe Belmer, qui l’a annoncé dans des propos rapportés par “Le Monde”. Autre petite nouveauté, la quotidienne s'appellera dorénavant “Plus belle la vie, encore plus belle”.

"Fauda", la série endeuillée par la guerre entre Israël et le Hamas.
Alors que la star de la série “Fauda” et président du jury séries de Canneseries en 2023 Lior Raz s’est porté volontaire pour combattre le Hamas dans les rangs de l’armée israélienne, l’un des producteurs de la série israélienne à succès, Matan Meir, est mort en combattant le Hamas le 11 novembre. L’un des acteurs phares de la série, Doron Ben-David, a d’ailleurs rendu hommage à son ami sur les réseaux sociaux : “Matan, mon coeur est plein de chagrin. Je refuse de le croire. Chaque fois que je venais dans le nord, tu me lançais un message : Viens à Odem, il y a des cerises… Un homme charmant au grand cœur. Repose en paix, ô cerise…” La série”Fauda” traite d’ailleurs du conflit israélo-palestinien.

Une série sur le monde du cabaret en tournage pour France 2.
Selon “Le Parisien”, la série pour France 2, “Ca, c’est Paris!” autour du monde du cabaret et produite par Dominique Besnehard (“Dix pour cent”) est en tournage dans Paris avec Alex Lutz en personnage principal.

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SHIRINE BOUTELLA

DANS PAMELA ROSE, LA SERIE

Avant d’être Jessica Carson, une agent du FBI qui veut mettre au placard les deux dinosaures Riper et Bullit dans la série autour de l’univers “Pamela Rose”, l’actrice Shirine Boutella a fait son trou grâce au succès de la série “Lupin” sur Netflix dans laquelle elle campe une flic aux trousses d’Omar Sy. On l’a également vu à l’affiche de “Miskina, la pauvre”, avec Melha Bedia sur Amazon Prime Video ainsi que dans la série “Christmas flow”, sur Netflix avec Tayc, une comédie romantique de Noël. Jurée au dernier Canneseries, la jeune actrice de 33 ans est de plus en plus sollicitée, d’autant qu’elle parle plusieurs langues et peut s’illustrer dans plusieurs registres autre que la comédie. Une artiste avec laquelle il faudra compter dans les années à venir.