| Bonsoir, Et si le maire de La Crau était le nouveau Roselyne Bachelot ? Pas Bachelot, du temps du ministère de la Culture. Non, dix ans plus tôt. Quand elle était à la Santé, sous Nicolas Sarkozy. À l’époque, celle-ci avait commandé 94 millions de vaccins pour près de 200 millions d’euros et stocké 1,7 milliard de masques chirurgicaux et FFP2. Le tout pour contrer la grippe H1N1, avant que la menace ne s’éloigne. Résultat : un tollé général. Alors qu’en 2020, en pleine crise Covid-19, de telles précautions auraient été unanimement saluées. Son tort ? Avoir eu raison… trop tôt. Un syndrome potentiellement développé par Christian Simon, qui a récemment démissionné de la vice-présidence de la métropole toulonnaise. Son combat, à lui ? Le regroupement de trois cliniques de Toulon et d’Hyères pour en faire une méga structure privée, autour de Toulon, et pourquoi pas sur les terres de sa commune. Un projet de 600 lits, 25 000 passages aux urgences par an, un service néo-natalité de 40 places ou encore 15 salles de réanimation. Soit l'équivalent, à l'heure des déserts médicaux, des masques et des vaccins de Roselyne Bachelot, ramenés à l’échelle locale. Pourtant pas du tout du goût des poids lourds toulonnais et hyérois, qui ont mis leur veto avant que le conflit fasse voler en éclats l'unité métropolitaine, instaurée sous Hubert Falco. Réaction de Christian Simon-Bachelot, en petit comité : "J’espère qu’on ne va pas avoir de nouvelle crise sanitaire dans les 3, 5 ou 10 ans. Sinon, ils s’en mordront les doigts". En attendant, il peut se référer à l’ancienne académicienne Marguerite Yourcenar : "C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt". Et si le sujet prêtait davantage à sourire, on pourrait lui conseiller cette citation de Raymond Devos : "On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort". Michaël Zoltobroda Reporter politique mzoltobroda@nicematin.fr |
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| Immigration, antisémitisme, conflit au Moyen-Orient... Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Éric Zemmour aux élections européennes, a répondu en direct aux questions de nos lecteurs dans le studio du Groupe Nice-Matin. Un débat que vous pouvez retrouver ici. |
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| Le torchon brûle entre Macron et Ciotti... Rien ne va plus entre le chef de l'État et le patron des Républicains. L'absence du Président à la marche contre l'antisémitisme, organisée dimanche à Paris, a "fini de convaincre" Éric Ciotti de ne pas participer à la seconde "Rencontre de Saint-Denis" organisée ce vendredi. Depuis Berne, le marcheur en chef a fustigé mercredi une "faute politique majeure [...] absolument indigne. [...] Aucun prétexte ne le justifie et surtout pas d'utiliser le contexte géopolitique actuel". Le député maralpin a répliqué le soir même sur BFM : "Je n'ai pas vocation à être un figurant du spot publicitaire du président de la République." Manuel Bompard (LFI) et Olivier Faure (PS) ont également fait savoir qu'ils ne répondraient pas à l'invitation d'Emmanuel Macron. |
| | ... qui dégaine un nouveau courrier au vitriol Décidément en veine épistolaire, Éric Ciotti a remis une couche, ce vendredi matin, avec un nouveau courrier au vitriol adressé au chef de l'État. Il attaque (stylo) bille en tête : "Ce qui est indigne, c’est de ne pas écouter la voix du peuple qui, face à tant de défis quotidiens et devant le déclin continu de son pays, en appelle à l’action, à la fermeté et au sursaut. [....] Ce n’est pas de refuser votre convocation, mais de refuser l’appel inédit des présidents des deux chambres !" Pour le député maralpin, Emmanuel Macron "n'a pas su tirer les leçons des nuits de guérilla qui ont ravagé le pays au début de l’été. [...] Quelle a été [sa] réponse ? De la com’!" En politique, c'est ce qui s'appelle "écrire à balles réelles"... |
| | Immigration : le compromis divise les ciottistes azuréens Le compromis trouvé au Sénat sur la loi Immigration a été accueilli de façon contrastée par les ciottistes azuréens. Certains saluent comme une "victoire" la suppression de l'article 3, qui ouvrait la voie à des "régularisations massives" d'immigrés en situation illégale dans les métiers en tension. "Surtout, croit savoir un proche du patron de LR, cela donne un prétexte à Eric pour ne pas mettre à exécution sa menace de déposer une motion de censure qui aurait pu nous renvoyer aux urnes... sans garantie de faire mieux que l'année dernière". D'autres, en revanche, s'emportent contre "la compromission" des élus de la chambre haute : "Ils risquent de nous contraindre de voter avec les macronistes un texte qui n'est pas celui que nous souhaitons". Le psychodrame se déplace à partir du 11 décembre à l'Assemblée nationale. |
| | Renaud Muselier fâché tout rouge par deux ministres La venue des ministres Dominique Faure et Marc Fesneau aux Rencontres de l'avenir de Saint-Raphaël irrite passablement le président de la Région Sud. Dans un communiqué de presse qui prend la forme d'une longue anaphore (Je leur rappelle, je les informe...), Renaud Muselier énumère toutes les raisons pour lesquelles leur participation à ce colloque est une très mauvaise chose, tant le maire LR Frédéric Masquelier "attaque continuellement [...] la politique du gouvernement et du président de la République". S'ensuit une énumération où se mélangent, selon lui, collusion avec les extrêmes (avec le RN à Fréjus), conflits d'intérêts de l'organisateur des Rencontres, Nicolas Bouzou (par ailleurs directeur du développement de l'agglo) et refus de participer au projet de Ligne Nouvelle. Il faut dire que depuis près de deux ans, les deux hommes se vouent une inimitié féroce, ponctuée d'attaques réciproques régulières. En mars 2022, le secrétaire départemental des LR du Var avait qualifié de "mercenaires" et de "traîtres" les ex-LR qui avaient rejoint la Macronie, avant de déclarer que les subventions de la Région étaient entachées de favoritisme. |
| | Des maires et des conflits... d'intérêts "En tout cas, bon courage à vous." C'est ainsi que Didier Migaud, président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, a conclu son discours sur les conflits d'intérêts face aux 1400 participants de la convention annuelle des maires de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ce lundi à Marseille. Trente minutes d'exposé ultra scolaire. Au-delà de la forme, c'est surtout la teneur qui a plombé le moral de certains élus présents. Y compris Renaud Muselier, à l'initiative de ce rendez-vous ? "Monsieur le président, vous nous avez inquiétés, a-t-il commenté, à moitié blagueur. Vu le nombre de SMS que j'ai reçus pendant votre intervention, on va mettre en place un système de communication rapide avec la déontologue de la Région. (...) Pour ne pas faire de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique un monstre froid administratif parisien qui veut tuer les élus locaux". Et d'ajouter : "On a compris qu'il fallait faire comme il fallait ! D'ailleurs, je suis sûr qu'un certain nombre d'élus viendront vous parler un peu plus tard". Ce qui a bien fait rire la salle. Du moins, une partie. |
| | Agresti-Roubache chasse Payan... Le maire de Marseille sait y faire en matière d'effet de surprise. Jusqu'à la veille de la convention des maires de la région Sud, il n'était pas prévu parmi les participants. "Il n'y avait pas son nom d'inscrit sur les sièges lors des répétitions, assure l'ancien présentateur de RTL Bernard Poirette, chargé d'animer les deux tables rondes. Pas étonnant vu ses relations avec la Région..." Benoît Payan est finalement apparu. Mais c'est en quittant l'auditorium qu'il s'est le plus fait remarquer. Celui-ci est parti, un peu avant le discours de clôture de Renaud Muselier, et surtout juste au moment de l'arrivée de la secrétaire d'État chargée de la Citoyenne(té) et de la Ville Sabrina Agresti-Roubache, avec qui les relations sont très souvent compliquées. Ce qui n'a rien dû arranger. |
| | ... et évite la poudre orange La ministre repeinte en orange, comme la pyramide du Louvre ? C'est ce qu'avaient prévu deux militants du mouvement écologiste Dernière rénovation, qui ont fait irruption à la fin de cette même convention des maires, avant d'être rapidement maîtrisés. Leur slogan : "Qui nous protège de votre politique climatique criminelle?" Pas de quoi perturber Sabrina Agresti-Roubache qui a poursuivi son discours, comme si de rien n'était. Mais de quoi se poser des questions alors qu'était également présent... le directeur général de la police nationale ainsi que le commandant de gendarmerie de la région. |
| | Après la guerre des lettres, celle des chiffres À défaut de répondre à la dernière lettre comminatoire d'Éric Ciotti, les proches de Christian Estrosi dégainent leurs chiffres. En l'occurence, ceux du "tableau de bord des personnalités" de Paris Match et Sud Radio. Au hit-parade national établi par Ifop-Fiducial, le maire de Nice gagne un point de popularité (37%), tandis que le président de LR en perd cinq (32%). Mais ce qui met en joie les estrosistes, c'est plus particulièrement le classement par formation politique : 77% des Républicains ont une bonne opinion de Christian Estrosi, alors qu'ils ne sont que 58% à plébisciter leur propre patron ! "C'est révélateur", ricane une amie du maire. "Et prometteur pour les prochaines échéances électorales." |
| | "Passe d'armes au conseil métropolitain toulonnais..." "C'était tellement tendue comme ambiance", confie un élu, à la sortie de conseil métropolitain de TPM. Au menu, de la deuxième partie : passe d'armes entre le président Jean-Pierre Giran et son ancien vice-président Christian Simon sur des questions de santé, mais également accrochage avec l'élue d'opposition Chantal Portuese, qui a demandé une enquête après l'altercation lors de l'inauguration d'un club house à Hyères entre la fille Giran, également DGS de la Métropole, et Véronique Bernardini, conseillère métropolitaine et ex-première adjointe de Giran père. Altercation, aujourd'hui couverte par le maire du Pradet : "Il ne s'est rien passé", assure-t-il devant l'assemblée, dont une partie médusée. Aucune menace, donc ? "Aucune", confirme celui qui se tient "à la disposition de la police". Avant de confier, en coulisses : "Mais bon, je n'ai pas entendu ce qu'elles se sont dit". Il ne valait peut-être mieux pas. |
| | ... avant une nouvelle plainte soit envisagée Pour Jean-Pierre Giran, qui a dénoncé "une entreprise de démolition massive" contre lui et requalifié les insultes qu'on lui impute en "réparties un peu vives", la coupe est pleine. "Plus vous en ferez, plus je résisterai", a-t-il lâché, avant de clôturer la séance en déplorant des propos de "caniveau" et en annonçant qu'il porterait plainte pour "diffamation et calomnie" contre son opposante Chantal Portuese. "Les débats n'ont vraiment pas été à la hauteur de l'enjeu", réagit un élu de la majorité, nostalgique de l'ère Falco. Un autre se réjouit au contraire que la parole se libère, "enfin". Les deux sont d'accord, sur un point : "C'est la fin d'une époque et ça ne fait que commencer". |
| | Luciano, César et les "félons" Réélu au premier tour dimanche soir, à l'issue de l'élection municipale partielle intégrale de Vallauris Golfe-Juan, Kevin Luciano s'est laissé allé à une comparaison surprenante. Après avoir fustigé "les sept félons qui nous ont trahis" - comprenez : les sept élus qui ont claqué la porte de sa majorité -, il a conclu son discours en ricanant : "Les amis, je vais vous raconter une petite histoire. Tout le monde connaît celle de Brutus et de César. Eh bien, il paraît que ça ne s'est pas terminé comme ça !" Et le maire d'improviser, euphorique, une version 2.0 dans laquelle "les sept Brutus sont terrassés par César". Il s'est interrompu au moment précis où, selon toute probabilité, il allait révéler que ce brave Jules se prénommait Kevin... |
| | Borchio Fontimp monte au créneau pour les tickets resto Son sang n'a fait qu'un tour. En apprenant que la dérogation qui permet aux salariés de faire leurs courses avec leurs titres restaurants prenait fin au 1er janvier 2024, Alexandra Borchio Fontimp a écrit mardi à Bruno Le Maire. "J'ai demandé au ministre de l'Économie de renoncer à cette mesure, symbole de la déconnexion du gouvernement par rapport aux vrais problèmes des Français", s'enflamme la sénatrice azuréenne LR. Et de pointer le cas des "étudiants salariés" qui travaillent "à côté de leurs études et utilisent les tickets restaurants pour se nourrir". Hasard ou coïncidence ? Le soir même, la ministre déléguée au Commerce annonçait que "rien ne changerait" en 2024. |
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| | L’ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud aimerait que la France prenne exemple sur la Finlande pour préparer les élèves aux bouleversements qui les attendent dans la vie active, notamment l’émergence de l’intelligence artificielle. Notre interview à lire ici |
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| | | Kevin Luciano Le maire LR sortant de Vallauris Golfe-Juan a été réélu dès le premier tour, dimanche dernier, avec 57,33 % des suffrages. Un score confortable qui lui permet de renforcer sa majorité au conseil municipal en remportant 29 sièges sur 35. |
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| | | | François Bayrou "30 mois de prison avec sursis, 70 000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité". C'est ce qu'a requis le Parquet contre la tête d'affiche du MoDem. Le triple candidat à la présidentielle est mis en cause pour complicité de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants d'eurodéputés. Son procès, et celui de dix autres cadres et élus centristes, doit se terminer mardi 21 novembre. |
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| | | La députée écologiste Marie Pochon veut porter une "résolution transpartisane" à l’Assemblée nationale pour rendre accessible à tous les citoyens les cahiers de doléances du "Grand débat" de 2019. Pour cette élue, les 464 748 pages que près de 2 millions de Français se sont appliqué à noircir durant trois mois sont un "trésor national d’actualité", un "patrimoine vivant", "une photographie de la France" qui mérite d’être rendue publique via un site Internet. Les cahiers ont bien été numérisés et se trouvent conservés aux Archives nationales. Leur version manuscrite dort aux archives départementales. |
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| | | C'est le nombre de minutes de la compilation d'images des attaques commises par le Hamas contre Israël le 7 octobre projetée à l'Assemblée nationale, mardi soir. Une centaine de députés, du Rassemblement national aux communistes, y a assisté. Sur le plateau de LCP, Aymeric Caron a également demandé un film "sur ce qu'il se passe à Gaza". |
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| "Mon rôle n'est pas de faire une marche ; mon rôle est de travailler pour aider à la libération de nos otages" | |
| | Emmanuel Macron, pour une fois incapable de faire deux choses "en même temps", répondant aux critiques après son absence à la marche contre l'antisémitisme. |
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Du 20 au 23 novembre 105e congrès de l’AMF sur le thème "Communes attaquées, République menacée". | Du 27 au 30 novembre Procès du ministre du Travail Olivier Dussopt pour favoritisme, au tribunal correctionnel de Paris. | 22 décembre La plainte pour diffamation de David Lisnard contre Renaud Muselier est examinée en première instance par le tribunal de Nice. |
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